Après un mois et demi d’audience, le parquet a requis cinq ans de prison, dont deux ferme, et cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen, dans le procès des assistants parlementaires d’eurodéputés du Front national (FN). Les procureurs ont demandé que cette peine soit assortie d’une « exécution provisoire », c’est-à-dire qu’elle s’appliquerait immédiatement, même si les accusés font appel, ce qui pourrait empêcher Marine Le Pen de se présenter à la présidentielle en 2027.
Franck Johannès, journaliste au « Monde » a suivi le procès. Il détaille les différents scénarios aujourd’hui envisageable pour la cheffe des députés du Rassemblement national.